Tensions en économie sociale d'insertion - Centre Franco Basaglia

Par un écrivain mystérieux

Last updated 30 mai 2024

Tensions en économie sociale d'insertion - Centre Franco Basaglia

Ce qu'on appelle "économie sociale d'insertion" se définit toujours par des tensions. Celles d'être "à la croisée" de différents champs.
Après des années de rencontres dans la ville, avec ses commerçants, ses chauffeurs de taxi, ses philosophes, ses cafetiers et ses animateurs sociaux, nous nous sentons devenir capables. Sans prétention démesurée, mais à la mesure de ce que la ville nous semble pouvoir offrir à la solitude et la souffrance où s’isolent les troubles psychiques. Le projet actuel est d’installer des « lieux soleil », des moments d’hospitalité dans les lieux publics de la ville, ses commerçants, ses associations. Le collectif est le lieu où l’on propose, discute et réalise ces projets et où chacun participe à égalité avec les autres selon ce qu’il veut ou ce qu’il peut. QUAND : le jeudi, de 10h00 à 12h00. AGENDA : 08/02, 22/02, 07/03, 21/03, 04/04, 18/04, 02/05, 16/05, 30/05, 13/06, 27/06 OÙ : “Demain Jamais”, 73 rue Maghin, 4000 Liège
Avec mon intimité, je me sens au plus proche de ce qui compte pour moi, même si parfois c’est un peu flou. Du coup, mon intimité instaure une ligne de partage avec les autres. Je ne raconte pas toute mon intimité à tout le monde. Je me protège, ou à l’inverse je prends plaisir à la partager car j’ai confiance ou j’ai envie. Parfois, on revendique une intimité, on la défend d’une menace, comme si l’intimité, essentielle, vitale, permettait d’affirmer une différence ou une résistance vis-à-vis des normes ou des assignations sociales. L’atelier propose de découvrir cette intimité dans la ville. Grâce à ses lieux (la maison, le café, le salon, le club, le banc, l’entreprise…), la ville à la fois permet, dévoile, repousse ou confine l’intimité. Elle fait varier les personnages et les histoires des scènes de l’intime. Comment se déroule l’atelier ? L’atelier fait alterner des moments d’exploration et d’écriture. Des moments sont destinés à découvrir la ville et les intimités grâce à de la littérature, des images, des anecdotes… amenées par l’animateur et par les participants. De cette façon, les membres de l’atelier pourront se façonner progressivement un territoire d’écriture avec des éléments de la ville inspirants pour une écriture personnelle. D’autres moments sont destinés à écrire. À partir de propositions amenées par l’animateur, les participants sont invités à se découvrir auteur/autrice d’histoires de l’intime dans la ville. Au fil des séances, les écrits des participants pourront – sans obligation – contribuer à former une trame collective des récits de l’intime et de la ville. Pour qui ? Il n’est pas nécessaire de savoir écrire pour participer. Le désir d’explorer le thème de la ville et de l’intime est la clé qui ouvre la porte d’entrée de l’atelier. Cet atelier est collectif, il est animé pour travailler ensemble (plus ou moins huit personnes). Il est accessible à tout public. Cycles. L’atelier fonctionne par cycle de 10 séances. Chaque cycle se saisit d’un aspect du thème Ville et intimité. Ce cycle 01 s’entamera sous le jour de l’amitié qui servira à former le territoire d’écriture des participants. En pratique : Lieu : Demain Jamais. Rue Maghin 73, à Liège Dates : Les mardis de 17h à 20h. 13 février, 20 février, 27 février, 5 mars, 12 mars, 19 mars, 26 mars, 2 avril, 9 avril, 16 avril, 23 avril Animation : par le Centre Franco Basaglia asbl. Cette association est agréée en éducation permanente par la Fédération Wallonie Bruxelles. Dans le cadre de cet agrément, elle conduit depuis plusieurs années une réflexion et une pratique d’écritures avec des personnes souffrant de troubles psychiques et psychiatriques. Ce cycle sera animé par Olivier Croufer, animateur au Centre Franco Basaglia depuis une dizaine d’années. Il a été formé à l’animation d’ateliers d’écriture par la formation Kalame. Inscription : gratuite, mais s’inscrire est nécessaire à <a href="mailto:educationpermanente@">educationpermanente@</a> ou 04 227 02 58
Ce sont, comme on dit, « des acteurs de la santé mentale ». Et ils se posent des questions sur le film. En fait, c’est une série. Depuis le temps, personne ne sait plus à quelle saison on en est. Avec toujours les mêmes vieilles vedettes maquillées, les scénarios prévisibles, les mêmes ellipses, les cuts, les climax mille fois vécus. Est-ce que le mauvais film de l’accueil de la folie pourrait se réinventer ? Ils en viennent à se poser des questions sur le casting. La distribution. Ne pourrait-on pas intégrer d’autres acteurs ? Qui peuvent jouer un autre rôle, qui ne font que de la figuration, ou de la doublure, et sont même souvent coupés au montage ? Vous êtes invité.e, une soirée durant, à venir réfléchir avec ce groupe sur la distribution de (ce) qui fait soin à la souffrance psychique.